Ecrire une pièce sur un auteur de génie est une idée géniale. Et Alexis Michalik est un créateur génial. C’est lui Le Porteur d’Histoire. L’illusionniste du Cercle. Le prisé metteur en scène qui redonne au théâtre l’esprit de troupe que l’individualisme starifié avant banni. Une seule et unique tête d’affiche pour ce nouvel opus au Palais-Royal, Cyrano de Bergerac, le chef d’œuvre d’Edmond Rostand. Ou Edmond pour nous les intimes, privilégiés spectateurs qui assistons à la naissance de ce classique du répertoire français le plus joué au monde.
Nous prenons la prose et ne la quittons plus jusqu’à ces derniers vers que l’on nous offre en offrande à l’hôtel du triomphe. Apothéose de ce feu d’artifice théâtral qui illumine la scène et les acteurs, et embrase la salle. Une nouvelle fois nommé aux Molières toutes catégories, Alexis Michalik a d’ores et déjà gagné sa stature de chevalier des arts et lettres et des tréteaux. Ses spectacles sont des pieds de nez de Cyrano aux tragédies, comédies, bouffonneries et autres classiqueries et Edmond est tout cela à la fois. Le verbe. L’esprit. Le génie. Le panache. Le théâtre comme seul Michalik sait le monter. Forcément vers le haut.
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