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Entretien avec Lisette Oropesa dans Opéra Magazine

Opéra Magazine n° 158 en kiosque – Sortie : jeudi 30 janvier

 

Au sommaire : 

Entretien :  Lisette Oropesa
Jusqu’au 12 février, la soprano américaine, auréolée de son incroyable triomphe en Marguerite de Valois dans Les Huguenots, à l’automne 2018, est de retour à l’Opéra Bastille pour Rosina dans la reprise d’Il barbiere di Siviglia, mis en scène par Damiano Michieletto. À 36 ans, parvenue à sa parfaite maturité vocale, Lisette Oropesa est désormais prête pour toutes les conquêtes.

 

Rencontres :
Giorgos Koumendakis : Wozzeck mis en scène par Olivier Py, jusqu’au 2 février, les débuts d’Anita Rachvelishvili dans Werther, en mai, deux créations mondiales… Le Greek National Opera met la barre très haut pour sa saison 2019-2020. Son directeur artistique nous explique pourquoi et comment.
Jan Vandenhouwe : En charge de l’opéra au sein de l’Opera Ballet Vlaanderen depuis le début de la saison en cours, le successeur d’Aviel Cahn affiche, à partir du 2 février, à Anvers, puis du 21 février, à Gand, une rareté de Franz Schreker : Der Schmied von Gent (Le Forgeron de Gand).
Jean Teitgen : Avec Luther et Crespel dans Les Contes d’Hoffmann, à l’Opéra Bastille, jusqu’au 14 février, puis le Chambellan dans Yvonne, princesse de Bourgogne, au Palais Garnier, à partir du 26 février, la basse française fait enfin son entrée sur la première scène nationale.
Ted Huffman : Après A Midsummer Night’s Dream et Madama Butterfly, le réalisateur américain signe sa troisième production pour l’Opéra Orchestre National Montpellier en moins d’un an : Il trionfo del Tempo e del Disinganno de Haendel, à partir du 10 février.
Brice Pauset : Le 12 février, le compositeur français propose Les Châtiments, nouvelle commande d’un opéra entier par l’Opéra de Dijon, après L’Opéra de la lune, il y a huit ans. Un ouvrage inspiré de trois célèbres nouvelles de Kafka : Le Verdict, La Métamorphose et La Colonie pénitentiaire.

 

Événement : La réapparition de La Dame blanche
À partir du 20 février, sous la direction musicale de Julien Leroy et dans une nouvelle mise en scène de Pauline Bureau, l’Opéra-Comique redonne sa chance au chef-d’œuvre incontesté de Boieldieu, vingt-trois ans après sa dernière apparition entre ses murs. Un véritable événement, tant on comprend mal pourquoi cet « opéra-comique » en trois actes, fleuron du genre et l’un des plus souvent représentés à Paris entre sa création, le 10 décembre 1825, et la Première Guerre mondiale, peine autant à retrouver régulièrement le chemin des théâtres depuis un demi-siècle. Un livret habile, une musique toute de fraîcheur et d’émotion : il n’en faut pas plus pour passer une formidable soirée. À la condition, bien sûr, de disposer de l’interprète adéquat pour le personnage central de Georges Brown… Car, comme l’a écrit un jour notre précieux collaborateur et ami Gérard Condé, jouant sur les paroles de l’air le plus célèbre de la partition, n’est-ce pas plutôt « Viens, gentil ténor, je t’attends, je t’attends ! » qu’il faudrait chanter avant toute représentation de La Dame blanche ? Salle Favart, en tout cas, on attend beaucoup de l’excellent Philippe Talbot.

 

Comptes rendus : Les scènes, récitals et concours.

Guide pratique : La sélection CD, DVD, livres et l’agenda international des spectacles.

 

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