Cette saison 2015 est riche en événements. Outre le Così fan tutte de Mozart et Death in Venice de Benjamin Britten, on pourra y voir une nouvelle production de Intermezzo de Richard Strauss, opéra très rare et également, la pièce de Shakespeare, le Songe d’une nuit d’été avec la sublime musique de Mendelssohn.
Un grand moment en perspective pour les amoureux de Shakespeare, le célèbre Songe d’une nuite d’été sera joué par la prestigieuse troupe de la Royal Shakespeare Company avec la sublime musique de Mendelssohn. Il n’est pas rare de voir la pièce de théâtre ou d’entendre la musique au concert mais réunir les deux oeuvres dans un cadre aussi parfait que celui de Garsington est tout simplement, un événement rare à ne pas louper. Porteur du projet avec le directeur de la plus célèbre troupe de théâtre anglais, Douglas Boyd, le directeur artistique du Festival, dirigera son orchestre.
Il en fera de même avec Così fan tutte qui est, avec le Nozze di Figaro, l’opéra de Mozart le plus souvent joué à Garsington. La popularité du chef-d’œuvre n’est plus à faire mais la force de cette production est d’avoir réuni une très belle distribution de jeunes artistes. Andreea Soare et Kathryn Rudge font d’ailleurs leurs débuts dans les rôles des deux soeurs. Garsington aime Mozart qui le lui rend bien…
Mort à Venise, la nouvelle de Thomas Mann a inspiré deux chefs-d’oeuvre, le film de Visconti et l’opéra de Benjamin Britten. Autre temps fort du Festival, la production de l’opéra Death in Venice s’annonce déjà comme un événement. Il faut dire de Garsington s’est donné les moyens pour représenter l’oeuvre au mieux. Il est assez rare en effet, de distribuer tous les rôles (le plus souvent chantés par le même artiste). Ici, les jeunes chanteurs issus du Alvarez Young Artists Programme pourront se produire dans la mise en scène de Paul Curran. Le rôle d’Aschenbach revient à Paul Nilon, l’un des meilleurs ténors anglais rejoint par son compatriote, le baryton William Dazeley. Un événement…
La dernière œuvre au programme est également un des temps forts de la saison internationale car Intermezzo, l’opéra le plus intime de Richard Strauss est très rarement joué. Le compositeur a écrit à la fois la musique et le livret en s’inspirant de sa propre vie de couple. Tous les amoureux du plus grand compositeur d’opéra allemand du XXe siècle ne manqueront pas le rendez-vous, Garsington offrant tous ses moyens pour que la production soit à la hauteur de l’événement.