img
-

Entretien avec Asmik Grigorian dans Opéra Magazine

Opéra Magazine n° 174 en kiosque – Sortie : jeudi 1er juillet 2021

Au sommaire :

Entretien : Asmik Grigorian
La soprano arméno-lituanienne n’a pas raté ses débuts à Paris, avec successivement un récital Salle Gaveau, trois concerts à l’Opéra Bastille et un à la Maison de la Radio, entre le 1er et le 14 juin. Encore peu connue, il y a cinq ans, elle est apparue dans une forme éblouissante, chanteuse-actrice de génie sur laquelle les plus grandes scènes misent désormais. Après ses débuts à Bayreuth, le 25 juillet prochain, dans une nouvelle production de Der fliegende Holländer, Asmik Grigorian se produira ainsi, au cours de la saison 2021-2022, dans Jenufa, au Covent Garden de Londres et au Staatsoper Unter den Linden de Berlin, dans Don Carlo et Manon Lescaut, au Staatsoper de Vienne, ainsi que dans La Dame de pique, à la Scala de Milan et au Festspielhaus de Baden-Baden.

 

En coulisse : Opéra de Paris : Alexander Neef
Arrivé plus tôt que prévu, le nouveau directeur général, nommé en 2019, a dû gérer une saison 2020-2021 chaotique, entre spectacles annulés ou filmés à huis clos. Le ciel s’étant éclairci, il a présenté, le 18 mai, une programmation alléchante pour 2021-2022, qui s’ouvrira, en septembre, avec la première parisienne de 7 Deaths of Maria Callas, puis une reprise d’Iphigénie en Tauride de Gluck, au Palais Garnier. Suivra le premier événement, particulièrement attendu par tous les amateurs d’opéra français : une nouvelle production du splendide Œdipe d’Enesco, à l’Opéra Bastille, le 23 septembre. Alexander Neef s’explique sur ses choix pour cette future saison, la première entièrement conçue par ses soins, tout en évoquant les difficultés et les enjeux pour les années à venir : contraintes budgétaires, ouverture à la diversité, reconstitution d’une troupe…

 

Patrimoine : Bacchus, L’inconnu de Massenet  
La création de Bacchus, le 5 mai 1909, à l’Opéra de Paris, fut l’un des échecs les plus cuisants dans la carrière de l’auteur de Manon et Werther. Depuis, Bacchus n’a été ni repris, ni enregistré. C’est dire l’impatience avec laquelle on attendait sa résurrection au Festival Radio France Occitanie Montpellier, d’abord annoncée pour l’été 2020, puis repoussée au 26 juillet prochain, avec John Osborn dans le rôle-titre. Las, il a fallu déchanter. En raison de la crise sanitaire, le concert a de nouveau été annulé, alors qu’Opéra Magazine avait déjà passé commande d’un gros dossier d’annonce pour son numéro de juillet-août. Nous avons néanmoins décidé de publier les deux articles qui le composent : d’abord, une présentation de l’œuvre, abordant notamment les causes possibles du fiasco inaugural ; ensuite, un portrait de Catulle Mendès, figure singulière de la littérature française de la deuxième moitié du XIXe siècle, qui en rédigea le livret.

 

Rencontres :
Juan Francisco Gatell  : Du 1er au 13 juillet, le ténor argentin incarne Fenton dans Falstaff, au Théâtre de l’Archevêché d’Aix-en-Provence, dans une nouvelle production du testament verdien, signée Barrie Kosky, avec Daniele Rustioni à la baguette et Christopher Purves dans le rôle-titre.
Susanna Mälkki : Prévue en 2020, la première tant attendue du nouvel opéra de Kaija Saariaho a été repoussée d’un an, pour cause de pandémie. Rendez-vous maintenant le 3 juillet, au Grand Théâtre de Provence d’Aix-en-Provence, sous la baguette de la talentueuse cheffe finlandaise, en débuts au Festival.
Stéphane Fuget : Trois ans après avoir fondé son ensemble Les Épopées, le claveciniste et chef français est déjà engagé, pour les trois étés à venir, au prestigieux Festival International d’Opéra Baroque & Romantique de Beaune. Top départ, le 24 juillet, avec Il ritorno d’Ulisse in patria, en version de concert.
Giovanni Bellucci : À côté de Samson et Dalila, Cecilia Bartoli ou la « Nuit verdienne », au Théâtre Antique, les Chorégies d’Orange proposent, le 20 juillet, au Palais des Princes, un spectacle original, conçu par le célèbre pianiste italien autour des transcriptions de Liszt de chefs-d’œuvre de Bellini, Verdi et Wagner.
Sergey Romanovsky : Le séduisant ténor russe, l’un des rares capables de rendre aujourd’hui justice aux emplois de baritenore de Rossini, sera Leicester dans Elisabetta, regina d’Inghilterra, au « ROF » de Pesaro, à partir du 11 août, écartelé entre l’amour de deux femmes : Karine Deshayes et Salome Jicia.

 

Comptes rendus : Les scènes, concerts et récitals.

Guide pratique : La sélection CD, DVD, livres et l’agenda international des spectacles.

Commandez-le en ligne ici.